Chantier de la future Maison du Parc amazonien a Maripasoula
Dans le cadre de son déplacement en Guyane, du 29 janvier au 2 février 2022, la ministre de Transition écologique s'est rendue sur le chantier de la future Maison du Parc amazonien à Maripasoula.
Pascal Vardon, directeur du Parc amazonien, a présenté le bâtiment et mentionné les travaux spécifiques correspondant à l’accueil du public et à l’électrification solaire, financés dans le cadre du plan de relance. Arnaud Anselin, directeur adjoint du Parc amazonien, en a profité pour présenter la démarche d’éco-responsabilité dans laquelle l’établissement s’est engagé.
Valorisation des patrimoines à Papaïchton
Après un trajet en pirogue, la délégation a rejoint le bourg de Papaïchton, où le maire et président du Parc amazonien, Jules Deie, a accueilli Barbara Pompili.
Devant élus et chefs coutumiers, Pascal Vardon a mis en relief les grands enjeux du Parc amazonien et les actions menées dans le cadre de la convention de partenariat avec la commune. La parole a également été donnée à Joseph Ateni pour présenter le projet de restauration des cases traditionnelles de Loka et Boniville.
Elle a découvert avec beaucoup d’intérêt l’exposition sur les Abattis Kotika, au Point d’information touristique, ainsi que les photos illustrant l’Atlas de la Biodiversité Communale de Papaïchton installées sur la grille de la mairie.
Orpaillage illégal à Atouka
Arnaud Anselin a présenté la situation sur l’orpaillage illégal. Pour clôturer cette journée, Barbara Pompili s’est ensuite rendue, avec les équipes de la Gendarmerie nationale, sur le site d'orpaillage illégal d’Atouka à Maripasoula.
Elle y a constaté de visu les dégâts de l’orpaillage clandestin et discuter de la stratégie pour faire reculer ce fléau.
« Avec 8 millions d’hectares de forêt tropicale, la Guyane est l’un des joyaux verts de la France, il faut le protéger et le valoriser notamment face à la menace de l’orpaillage illégal » a déclaré la ministre dans une interview à France-Guyane.
Le Parc amazonien de Guyane
Le territoire du Parc amazonien de Guyane couvre 40 % de la Guyane française, soit 3,4 millions d’hectares.
Délimité par deux grands fleuves, l’Oyapock à l’est, et le Maroni à l’ouest, il abrite l’une des zones les plus riches de la planète en termes de biodiversité.
La forêt du sud de la Guyane abrite les espèces emblématiques de la faune amazonienne : jaguars, primates, loutres géantes, tapirs, caïmans, anacondas, dendrobates colorés, coléoptères géants, papillons morpho aux couleurs métalliques… La richesse de la flore du Parc amazonien se traduit aussi par la présence d’arbres géants (plus de 50 m), de lianes vertigineuses, de plantes aux inflorescences spectaculaires.